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Comment être un bon parent, une bonne mère, un bon père ? Toutes ces questions nous animent lorsque nous choisissons d’élever un enfant. Mais il faut le dire tout de suite, il n’y a pas vraiment de méthode universelle et infaillible pour assumer ce rôle. En effet, on peut compter autant de manières d’être parent qu’il y a d’individu. C’est une fonction qui se découvre et qui s’apprend. Bien sûr, on peut lire sur le sujet, demander des conseils à nos aînés ou à nos amis. Mais au final, vivre la parentalité est une expérience unique et propre à chacun. Voici donc quatre conseils pour vous aider à appréhender au mieux cette aventure.

Avant tout il s’agit de penser son role

Cela peut paraître bête à dire, mais être parent c’est d’abord se questionner sur cette fonction que vous vous apprêtez à occuper. Que l’enfant soit voulu, attendu, ou qu’il arrive par surprise, l’important est de penser sa venue ainsi que le rôle que l’on va devoir tenir. En effet, vous allez acceuillir un nouveau membre dans votre famille. Et dans les premières années, bébé sera un petit être très vulnérable et dépendant de vous. C’est-à-dire que vos soins et votre affection sont des éléments fondamentaux. C’est grâce à cela que l’enfant pourra acquérir une stabilité. Ainsi, il aura déjà de bonnes bases pour se développer sereinement sur le plan psychologique, social et moteur. 

Penser son rôle

Occuper la fonction de parent, c’est donc offrir un étayage à son enfant. C’est lui donner un soutien, un accompagnement. Il est crucial de s’atteler à comprendre et répondre à ses besoins afin de créer un cadre sécurisant et bienveillant. En quelque sorte, il est nécessaire que le bébé sente que vous êtes là pour lui, et que vous vous souciez de lui. Enfin, un point important à rappeler serait que l’enfant n’est certainement pas un adulte miniature. Au contraire, pour devenir adulte, il a besoin de ce temps de l’enfance où vous lui offrirez un cadre de référence. En tant qu’enfant, son seul besoin sera que vous l’aidiez à découvrir, à comprendre, à s’inscrire le monde. C’est bien cela le plus grand soin que vous pourrez lui apporter.

Bienveillance, consistance, contenance

Poser un cadre à un enfant est une chose extrêmement importante pour lui. En effet, l’enfant est soumis à tout un panel de pulsions qu’il a du mal à canaliser lui-même. Afin de l’aider à gérer ses excitations, l’adulte doit être en mesure de lui opposer un ensemble de règles. Malgré ce que l’on pourrait penser, les enfants sont en demande de limites. Ils les cherchent et en ont besoin pour s’épanouir. Si ce cadre lui fait défaut, ils peuvent se retrouver dépassés par des excitations débordantes et angoissantes. 

Bienveillance, consistance et contenance
Bienveillance, consistance et contenance

En tant que parents, il est donc nécessaire de poser des interdits, et cela, de manière bienveillante et consistante. Il faut le faire avec justesse et fermeté. De cette façon, l’enfant intègre petit à petit ce qui est bien et ce qui est mal. Il apprend à distinguer aussi les stimuli qui viennent de l’intérieur de ceux qui proviennent de l’extérieur. Il apprend ainsi à percevoir la limite de son corps et de sa pensée par rapport au monde extérieur. À force de répétitions suffisante, l’enfant intériorise ce qu’il peut faire et ce qu’il ne doit pas faire.

Ne soyez pas trop dur envers vous-même

Être un bon parent, c’est aussi comprendre et accepter que l’on est pas infaillible. Il peut arriver que notre enfant nous agace, nous fatigue, nous pousse à bout. Parfois, on peut être plus irritable, fatigué après une dure journée. Cela peut jouer sur notre humeur, sur notre disponibilité et notre patience. De ce fait, on ne doit pas se sentir toujours coupable d’être moins pédagogue. Être un bon parent ne signifie pas forcément être parfait. En effet, il est important que l’enfant expérimente que malgré votre volonté, vous ne pouvez pas subvenir à ses attentes et à ses besoins de manière absolue. Bien au contraire, l’enfant doit pouvoir être confronté au manque, à la frustration, en sommes, à l’insatisfaction. 

Ne pas être trop dur envers soi-même
Ne pas être trop dur envers soi-même

De plus, il est nécessaire de se dire et d’assumer que l’on peut ressentir aussi bien de l’amour, de la tendresse, de l’affection, mais aussi de la colère ou de l’agressivité envers lui. Ce n’est pas pour autant que l’on est un mauvais parent ou que l’on inflige une sorte de maltraitance. Ressentir de l’ambivalence envers son enfant est ce qu’il y a de plus naturel. Enfin, s’il ne fait pas toujours ce que vous voulez, ne s’exprime pas comme vous le voulez, et s’oppose à vous, ce n’est pas bien grave. En fait, bien s’occuper d’un enfant, c’est aussi savoir lui laisser de l’espace. C’est éviter de trop supposer de choses à sa place, de penser pour lui ou d’anticiper mécaniquement le moindre de ses désirs. De cette façon, il comprendra que lui et les autres sont deux choses bien différentes. Cela participe ainsi à son bon développement psychique.

Etre parent, oui mais pas seulement

Être un bon parent, c’est aussi ne pas oublier que notre vie ne se résume pas à cela. Et il faut dire que parfois, on peut avoir tendance à s’abandonner à la tâche. En réalité, il est important de garder à l’esprit que l’on occupe pas seulement cette place-là, on est aussi un homme/femme, un compagnon, un ami, un frère. En effet, pour que l’enfant puisse s’ouvrir aux autres, il doit pouvoir comprendre que vous n’êtes pas son seul objet. C’est-à-dire que vous ne représentez pas l’ensemble des individus. Autrement dit, vous ne faites pas qu’un avec lui, vous n’êtes pas la seule personne à satisfaire son appétit affectif. 

Etre parent, oui mais pas seulement
Etre parent, oui mais pas seulement

Si vous lui faites sentir que vous n’êtes pas seulement ses parents, l’enfant se décollera du regard et du désir de l’autre afin de faire émerger sa propre identité. Ainsi, il percevra que l’autre n’existe pas seulement pour lui et qu’il ne peut pas combler ses désirs. Donc, soigner sa vie sociale, embrasser son compagnon, s’offrir des moments de loisirs, revêt donc une importance cruciale. De cette manière, votre enfant développera sa personnalité et sa subjectivité. Par la même occasion, il évitera de se placer dans une position de toute-puissance avec vous. Enfin, il ne sera pas dépendant d’une relation trop fusionnelle à l’autre.